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Regards et Partage...

Un regard plus spirituel

Le Troisième Jour, l'Aigle, le Griffon et le Faucon.

Le Troisième Jour, l'Aigle, le Griffon et le Faucon.

Le Griffon, l'animal des Mystères que découvre ensuite C.R.C. dans le caveau royal, est également assez facile à expliquer.

Vous avez déjà sans doute vu une représentation du Griffon.

Il sert parfois comme figure héraldique sur les blasons.

La partie supérieure du corps de cet animal est un aigle, la partie inférieure un lion.

Il a des oreilles pointues et une longue queue sinueuse.

Certaines fables rapportent que l'animal a des griffes et deux ailes puissantes.

Ces fables sont pour la plupart originaires de l'Orient.

Le Griffon y est souvent représenté, en particulier, comme gardien de l'or, gardien du trésor.

C'est pourquoi il est consacré au soleil.

L'Orient est le pays où se lève le soleil.

Tous ceux qui s'engagent sur le chemin se tournent symboliquement vers l'Orient, la région du Soleil levant. C'est l'endroit par excellence où trouver la lumière, mais il faut commencer par passer devant le gardien, le Griffon !

le Griffon est appelé aussi le "gardien de la lumière qui n'a encore jamais brillé ni sur terre, ni sur mer".

Il est le symbole de la force protectrice du Corps Vivant universel, le gardien des chambres au trésor du salut, où aucun homme aux mains impies ne peut entrer.

La force protectrice est donc aigle avec l'aigle, lion avec le lion et feu comme le soleil.

Ensuite, il est question du Faucon.

C'est le symbole du mortel lié à l'immortel, et aussi de la croix égyptienne, du vertical lié à l'horizontal.

Et nous comprenons pourquoi cet animal des Mystères est cité le dernier par C.R.C. : le Faucon révèle le but essentiel du Corps Vivant universel.

Pourquoi la Gnose vous invite-t-elle à vous élever dans le Corps Vivant ?

Parce que nous le savons, c'est le grand Temple de l'Initiation, où se manifeste l'Esprit, afin de transformer l'inférieur en supérieur, et où le mortel est englouti par l'immortel.

Dans les anciens temples des Mystères égyptiens se trouvaient, dit-on, deux fonts baptismaux.

L'un était orné d'une tête de faucon, l'autre de la tête d'un autre animal des Mystères.

Ces deux bassins déversaient leur courant d'eau simultanément sur l'élève.

L'un symbolisait la mort, qu'il fallait subir volontairement, en reddition de soi, et l'autre vouait le candidat au nouvel état de vie.

Ce double baptême signifiait donc "mourir pour vivre", ou selon les paroles de Jésus le Seigneur, "perdre sa vie pour la gagner".

Tout frère, ou soeur, qui vivait ce profond et magique revirement, s'écriait, à la fin, dans un chant d'allégresse : Mon Dieu, mon Soleil, Tu as déversé sur moi ta splendeur".

Selon l'evangile, une des paroles que prononça Jésus le Seigneur sur la croix fut : Eli, Eli, Lama sabachtani, ce qui signifierait : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné !"

Cette parole n'est-elle pas à l'évidence une altération des Pères de l'Eglise ?

C'était primitivement : Eloi, Eloi, Lamah azabvtha-ni, ce qui veut dire "Elohim, Elohim, tu as déversé sur moi ta splendeur !" ou "Comme tu m'as exalté !".

Si les rédacteurs de la Bible, qui puisaient dans les anciens écrits hermétiques, avaient laissé exprimer à Jésus le Seigneur, dans leur adaptation, les paroles classiques, on aurait su par là que tout l'Evangile était emprunté à la philosophie hermétique classique.

Et cela, les fondateurs de la nouvelle religion de l'Eglise voulaient l'empêcher.

D'autant plus que la cérémonie des deux bassins est le sujet de maintes représentations de l'ancienne Egypte.

Ainsi nous comprenons pourquoi Valentin Andreae parle de façon voilée dans Les Noces Alchimiques;

L'unique possibilité qu'il avait à l'époque de déverser sa force d'amour, au sens le plus vaste, sur l'humanité et de réaliser un travail valable était d'exercer la profession de théologien.

Un travail gnostique avoué était impossible à cette époque et ne pouvait tout au plus être poursuivi que dans le plus grand secret et dans de très petits groupes.

Par sa fonction de théologien et de serviteur de l'église d'Etat, donc aussi des anciens Pères de l'Eglise, il ne pouvait montrer ouvertement cette grosse erreur.

Il le fit pourtant dans Les Noces Alchimiques par son allusion au Faucon.

Qu'il vous soit donné de dire avec les initiés de tous les temps :

Mon Dieu, mon Soleil, tu as déversé sur moi ta splendeur".

A suivre : Le critère astral

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