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Regards et Partage...

Un regard plus spirituel

Essai sur "deux consciences"...

Essai sur "deux consciences"...

Essai sur deux états de conscience…

Deux consciences humaines coexistent sur cette terre:

La première provenant de l’ère « des poissons », et la seconde, petite nouvelle, de l’ère « du verseau ». Nous pourrions également parlé pour cette nouvelle conscience : « d’Indigo » ou de conscience actuelle différente se découvrant en nos enfants.

Essai sur "deux consciences"...

Bien sûr, cela peut paraître réducteur… Il existe autant de formes de consciences que d’individus sur cette terre. Pourtant je vais vous parler de ces deux formes de consciences existant maintenant, sur notre planète. Ces deux formes de consciences ne se connaissent pas, et n’ont quasiment aucune espèces de relation ou d’échange, tellement elles sont étrangères l’une à l’autre. Pour plus de commodité et à cause du changement d’ère que nous vivons, je les nomment conscience des « poissons » pour l’ère qui finit et conscience du « verseau » en fonction de ce l’entrée dans l’ère du verseau.

Il semble que les individus susceptibles de représenter une nouvelle forme de conscience, sont plus nombreux depuis quelques décennies. Mais avant d’aller plus loin dans cette direction, voyons la définition de ces deux formes de consciences.

En premier vient celle que nous connaissons bien, celle qui a déterminé la vie et l’existence de pratiquement tous les peuples, depuis la Rome antique : la forme de conscience basée sur l’individu, la force, le pouvoir, et qui s’est constitué sur une forme hiérarchique.

Cette état de l’homme de notre société ne reconnaît aucune autre forme de gestion ou de direction de groupe. La société actuelle est obligatoirement dirigée par une élite ou un leader et c’est la seule vision capable, selon cette forme de conscience, de mener le groupe à un développement digne de l’homme. Nos sociétés se sont construite sur ce principe avec l’énorme orgueil qui l’accompagne et l’idéalité de l’évolution « ce sera mieux plus tard ! » comme carotte. Cette forme de conscience est tellement ancrée en l’homme civilisé, a tellement formaté nos cerveaux, qu’il est inconcevable pour un homme de notre époque qu’un autre système de vie en société puisse exister ou être simplement viable.

C’est là le problème…cette impossibilité d’accepter une autre forme d’existence, de vision du monde.

Essai sur "deux consciences"...

En réalité, cet état de fait provient plus d’un point de vue, qui s’est transformer en direction mentale totalitaire et aveugle que d’une forme de conscience proprement dite. Mais cette vision particulière a déterminé les deux mille ans passés et influencé toutes les cultures qu’elle a rencontré. Comment cette « vision » a t-elle pu s’ériger en conception autoritaire et absolue ? une image du développement de l’homme posée sur une idée d’évolution naturelle ? le sentiment que le seul but de l’homme était de conquérir, soumettre, régenter, de plier à sa volonté les plus faibles ? l’idée de démocratie inventée dans l’ère précédente n’a pas fait long feu : à cet égard les caricatures actuelles de pouvoir se révélant déplorables.

Ce « point de vue » donc, s’est bien érigé en conscience et a permis l’asservissement de tous les autres « points de vue » mineurs.

Ne croyez pas que cette forme de conscience est fondamentalement mauvaise, nullement si une éthique élevée et éclairée l’accompagne. Mais nous en voyons que trop souvent les abus, liés à l’égocentrisme aveugle des hommes et à la rapacité – déclarée état normal par les économistes. Cette conscience est neutre par essence, elle est centrée sur l’individu ; ne prenant en compte que les qualités et défauts de l’individu, c’est une forme de pensée dans laquelle l’homme est séparé et différent des autres avec pour conséquence la notion de jugement. C’est l’être humain, l’individu, qui définit quel est le bien et le mal selon le formatage général.

Bien sûr, d’autres point de vues, d’autres conditionnements de conscience existent et l’une d’elle surgit depuis quelques décennies. Une autre forme de conscience qui n’a aucun point commun avec « l’ancienne » est apparue. Cette autre forme de conscience est basée sur la coopération… sur une vision unitaire des être humains. Cette conscience ne comprend pas la notion de hiérarchie, l’idée n’existe pas pour elle, car elle n’est pas aussi lié que la conscience précédente, à ce concept de développement dans l’espace temps.

Elle n’a besoin pour exister que : de coopération dans l’action et dans l’instant, pour autant que cela soit possible.

Mais là encore, cela pose problème… car le milieu dans laquel cette nouvelle forme de conscience peut se développer, est notre société créer par l’ancienne forme de conscience. Cette société est adaptée aux lois du pouvoir, de la hiérarchie, et d’une vision élitiste du développement. Cette société fondée sur le point de vue du plus capable ou dit plus grossièrement du plus vorace, n’a jamais voulu développer la coopération entre les êtres. Pour cela, il aurait fallu donner tous les éléments favorisant l’épanouissement et le développement de chaque individu de cette société. Mais cela va à l’encontre de la notion de pouvoir, ce qui ne facilité pas la coopération spontanée et libre en pleine conscience de soi.

L’ère passée avait manifestement pour but de permettre l’expérimentation de la forme de conscience donnant naissance à des sociétés basés sur le pouvoir de l’individu et le système hiérarchique qui en découle. Mais comment passer a présent, à une société basée sur la coopération de chaque être conscient de lui-même, en tant qu’individu et en tant que genre humain ?

Y a t-il la possibilité de dresser un pont entre ces deux consciences ?

 

 

Essai sur "deux consciences"...

Ce que nous distinguons en réalité, c’est que ces deux consciences sont complètement étrangères l’une à l’autre. La conscience basée sur le pouvoir de l’individu a trop peur de se perdre, tant l’identification à ce principe – une conscience individuelle séparée - se révèle particulièrement puissante. Elle n’a d’autre identité que dans un rapport au pouvoir et à la hiérarchie, et elle est incapable de percevoir l’autre forme de conscience.

Or, la nouvelle conscience, encore très minoritaire, que certains ont appeler la conscience « indigo » ne peut exister dans le système formaté d’une société élitiste. Et cette nouvelle conscience se débat entre des murs ou elle ne peut ni vivre, ni coopérer. Jusqu'à présent d’ailleurs cette nouvelle forme de conscience s’est exprimée – selon la norme actuelle – par une révolte, un refus de s’adapter qui l’a cantonnée dans la marginalité. Etiquetage bien commode pour une société hiérarchisée !

Ces deux formes de consciences, sont sur deux voies différentes et non-parallèles. Pour l’une comme pour l’autre la solution consisterait à percevoir la réalité de la particularité de chacune. En fait, l’ignorance est le principal problème, l’ignorance d’une autre possibilité de conscience et de vie.

Ces deux consciences sont perceptible dans notre société : l’ancienne chacun peut la reconnaitre dans toutes nos institutions civiles et privées. La nouvelle conscience « indigo » s’exprime dans l’Internet, et les réseaux, ainsi que dans les associations écologiques, et contestataires.

Essai sur "deux consciences"...

Même au sein d’une société ayant une éthique particulièrement élevée, il est très difficile pour une conscience Indigo, de coopérer avec une conscience « du poisson ». L’ancienne conscience ne peut comprendre une coopération souple sans directive précise, car le déclencheur pour l’ancien est dans l’individu, dans ses capacités de « leader sûr de lui », dirigeant le groupe vers un but définis. L’indigo, lui attend du groupe dont il fait parti, l’élan nécessaire, à condition que le groupe ne soit pas constitué de moutons, adeptes de l’ancienne conscience.

L’avenir pour tous les groupes, est de reconnaître que chacun doit s’exprimer et se développer selon ses aptitudes et sa forme de conscience. Cette possibilité de coopération est possible si la base sur laquelle vivent ces hommes et ces femmes est une certaine idée de « l’expérience ». c’est à dire si le but de la vie est de vivre ce que chaque moment présente et d’accepter chacun de ces moments comme une expérience qui apporte une possibilité de renouvellement de conscience.

Le problème actuel vient surtout de ce que chacun a une idée du but que sa vie, son pays, son groupe associatif doit devenir. Et cet homme n’est pas conscient le plus souvent, du formatage de ces propres idées. Cette vision d’un absolu devenir est terrible, ce postulat que nous devons devenir quelque chose, en faisant le plus d’effort possible, en travaillant toujours plus pour un avenir meilleur est un leurre, une carotte qui nous emmène toujours dans plus de complexités, et qui nous étourdit…

Cet aspect se retrouve dans tous les mouvements qui sont soumis à l’esclavage « du devenir »….

Accepter le présent comme véritablement nouveau…

Vivre comme un extraterrestre sur terre…

S’attendre à une surprise à chaque coin de rue

Et savoir que cela nous changera…

Nous permettra seul et ensemble, d’être vivant.

yannick

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