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Regards et Partage...

Un regard plus spirituel

Le premier jour, C.R.C. se prépare au voyage.

Le premier jour, C.R.C. se prépare au voyage.

Là-dessus, je me préparai au voyage, me revêtis de lin blanc et ceignis mes reins d'un ruban rouge sang, que je croisai sur mes épaules.

A mon chapeau, je mis quatre roses rouges, pour me faire reconnaître plus facilement dans la
foule.
Comme provisions, je pris, sur les conseils d'un sage, du pain, du sel et de l'eau, dont je me servis à des moments déterminés, non sans
profit.

Avant de quitter ma hutte, je tombai à genoux ainsi équipé de mes habits de Noces,
priant Dieu de me guider, quoi qu ' il dût m ' arriver, vers une Bonne
Fin.

Et je promis à la face de Dieu que, si quelque chose m'était révélé par Sa Grâce, je ne l'emploierais point pour obtenir honneur et prestige en ce monde, mais pour la
gloire de Son Nom et au service de mon prochain.
Après ce voeu, je quittai ma cellule dans l'espoir et
la joie.

Après toutes les expériences du premier jour, et surtout à cause de son rêve, C.R.C. sait qu'il lui est accordé de se rendre à la cérémonie mystérieuse et secrète des noces.

L'appel à venir aux noces n'est pas un fait extérieur, mais une expérience intérieure très profonde, à la suite de laquelle une compréhension mûrit, dépeinte dans le récit sous forme d'un rêve.

Il faut apprendre à bien faire la distinction entre la compréhension intellectuelle et la pénétration intérieure dont il est question ici.

Comprendre intellectuellement est une activité dialectique du cerveau c'est se charger la mémoire d'une certaine manière.

C'est un phénomène de la conscience, inhérent à l'homme né de la nature, un processus basé, entre autres, sur les propriétés du sang, et le sang constitue un des éléments animateurs de notre vie.

On peut se charger intellectuellement la mémoire de choses les plus insensées, voire d'absurdités les plus énormes : de choses qu'on assimile une fois seulement et qui doivent être rejetées plus tard. Le savoir intellectuel n'est jamais la sagesse. Par conséquent, un homme très intellectuel n'est pas un sage. Son existence est dirigée par son savoir intellectuel, dont les acquisitions s'accumulent dans sa mémoire.

La conscience du moi réussit à faire coopérer la tête et le système foie-rate. L'âme sang joue alors le rôle d'intermédiaire et le coeur n'est qu'un appareil à pomper le sang.

L'Homme véritable, c'est l'homme dirigée par l'Ame véritable. Or l'Ame ne peut accomplir son oeuvre qu'au moyen d'expériences, et ce n'est que par les expériences que la compréhension mûrit.

La compréhension est une acquisition intérieure. Seule cette acquisition intérieure peut activer le cerveau correctement, de la manière prévue originellement, et charger la mémoire, ainsi qu'un autre centre dénommé centre de la sagesse, de façon libératrice.

Il est très difficile pour l'homme actuel, qui n'est qu'une apparence d'homme, d'imaginer pour lui un tel état. toute la vie dialectique est régie par des forces qui agissent en sorte que l'âme ne profite jamais des expériences vécues, que les expériences soient interprétées de façon inexacte, et servent exclusivement à la conservation de la vie personnelle, centrée sur le moi.

La vie dialectique s'oppose à la loi naturelle, et contraint l'être à servir le moi par une volonté et une activité mentales déraisonnables.

Les conséquences sont : misère, peine, amertume, emprisonnement durable de l'Ame véritable.

Car l'âme-sang de l'homme dialectique ne joue plus qu'un rôle purement organique, elle n'est plus qu'un simple élément du corps physique.

Et le corps abritant la personnalité plie sous les coups de fouet de la conscience cétébrale : le moi. La conscience de l'Ame n'existe plus.

L'Ame véritable est un trésor perdu, un organe qui n'a pas été utilisé pour sa véritable destination : et n'a jamais eu la chance de s'épanouir.

Une véritable conscience de l'âme doit naître et exercer un pouvoir absolu sur la conscience du cerveau. Alors seulement la transfiguration devient possible.

L'entité pourra commencer à guérir du grand mal causé à la personnalité.

Cette guérison est appelée noces alchimiques et elle est liée essentiellement au premier jour des noces, il est nécessaire que le candidat ait acquis d'abord quelque compréhension, sans le secours d'aucun guide intellectuel.

Cette pénétration intérieure s'acquiert grâce à un nouvel état sanguin, par l'irruption des forces de rayonnement gnostiques dans le sang, par les courants de l'Ame véritable.

La réceptivité à ces phénomènes provient de l'aspiration à la Gnose, et ce qui engendre cette aspiration, ce sont les expériences amères - expériences actuelles ou bien héritage de l'être aural donc héritage non parental, ou les deux à la fois.

C'est par une telle aspiration, qui vient des profondeurs du sang, que l'homme reçoit les influences de la Gnose. Le coeur n'est plus alors une simple pompe. Car les influences gnostiques, une fois admises dans le sang, agissent sur la conscience cérébrale, celui qui s'y soumet peut alors se laisser guider par ces influx nouveaux, qui travaillent son sang, et c'est le premier signe, en lui, d'une naissance possible de l'Ame, le premier symptôme d'une nouvelle conscience l'Ame.

(l'hypophyse agit par la tête au niveau de la conscience cérébrale, par la Rose du coeur au niveau de la conscience de l'Ame).

L'appel procède d'une aspiration, et d'un processus qui éveille la compréhension profonde.

C.R.C. le décrit sous forme d'un rêve. Dans ce processus, l'élève voit et vit cet appel en perspective, et en saisit la signification, avec le coeur et la tête.

Sa compréhension s'approfondit encore. Une telle acquisition doit être assez solide pour engendrer un acte libérateur.

Le candidat éprouve, comprend intérieurement que la Gnose le dispose à prendre part aux noces secrètes.

C'est pourquoi il est plein de confiance et de reconnaissance, déterminé qu'il est à parcourir le chemin.

Le vêtement de lin blanc que met C.R.C. montre qu'il s'est purifié et préparé pour les processus à venir. La preuve en est le ruban rouge sang passé deux fois sur le sanctuaire du coeur, puis sur les deux épaules et sur le système du foie et de la rate. L'âme-sang est ouverte à la gnose.

les quatre roses représentent le Carré de construction sur la Pierre d'angle, Jésus-Christ, c'est-à-dire : dévouement inébranlable, intelligence active, harmonie créatrice, abnégation et comportement sacerdotal, basés sur la force de l'Ame et éclairés par elle.

L'homme qui peut mettre ces quatre roses à son chapeau, sera toujours reconnu dans la foule.

Mes Mystères gnostiques feront avancer le processus pour un tel homme. Il progressera de force en force.

C'est dans l'état d'être de la première préparation, que prend fin le premier jour. C.R.C. promet, à la face de Dieu, de ne pas détourner à son profit ce qui lui sera révélé, mais d'en faire usage pour la gloire de Dieu et le service de son prochain.

Car telle est la caractéristique de cet état nouveau, du nouvel état du sang, de la possession de la Rose.

C.R.C. commence ainsi le Deuxième Jour, avec du pain, du sel et de l'eau, triple viatique qui l'a soutenu jusqu'à ce point.

Le deuxième jour : les quatre chemins.

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