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Regards et Partage...

Un regard plus spirituel

Aux Origines de notre temps, dans la Mésopotamie Ancienne

Aux Origines de notre temps, dans la Mésopotamie Ancienne

Aux Origines de notre temps, dans la Mésopotamie Ancienne

La tradition sumérienne nous met en contact avec une énergie renouvelante et renouvelée par le cœur, par le Vivant.

L’Homme apparaît comme le lieu de Dieu, comme le lieu d’échanges cosmiques où l’Amour est comme par anticipation pré -existante à toute chose

Cet amour doit être mis en circulation et seul l’homme en est capable.

La Terre, l’ayant enfanté pour cette mission.

Le but de la vie pour les sumériens est la nouvelle naissance, constamment effacée et renouvelée par l’éveil du cœur.

A travers ce cœur tout est flux et reflux vers la source éternelle et infinie.

Le cœur alors devient « vase jaillissant »répandant l’Eau de la Vie.

Le Féminin Créateur : Nin

La cosmogénèse d’Eridu révèle l’œuvre d’un Principe Créateur féminin manifesté par sept Génitrices identiques par essence mais distinctes par la personne :

  1. NIN .SIKIL Evoque la virginité intouchable de l’âme, hors de toute saisie.
  1. NIN.TU Créatrice de l’humain et guérisseuse, elle a « l’œil de Vie ».
  1. NASHE La reine des songes et visions théophaniques déchiffre le sens caché des choses (texte, rituel, poème : il y a plusieurs lectures, pour en arriver au sens du sens du sens.)
  1. ERESH.KI.GAL Entraîne dans l’épreuve l’angoisse qui nous dépouille, car la clé de toute transmutation est la mort de l’âme à elle-même pour devenir sanctuaire et chambre nuptiale hiérogamique (hiérogamos est le mariage sacré).
  1. IN.AN.NA Ou la vive flamme de l’Amour, et de l’intention du Cœur.
  1. GA.TUM.DUG : L’initiatrice qui dévoile le nouveau nom pour la Nouvelle Alliance.
  1. GESTIN.AN.NA : La gardienne du souffle de Vie, possède le regard visionnaire, et les « Vases Jaillissants » lui sont dédiés.

Ces multiples fonctions du NIN « Féminin Créateur » s’originent à différents espace-temps.

Espaces, comme résidus d’autres univers dont nous sommes l’un des emboîtements possibles, à la fois virtuels et actuels. Localisations délocalisantes d’elles-mêmes : des trous dans la trame du temps.

Les sept génitrices furent incarnées par des prêtresses-thérapeutes, en vue de la création d’un organe de

« Perception visionnaire » : IGI.GAL

Il permet de situer le « lieu du Cœur » : KI-SHAG.

(Il est figuré par les mains jointes au niveau du plexus solaire sur de nombreuses statues sumériennes).

La « Couronne de gloire » : ME .GAL de ces statues varie entre la tiare à cornes, les hautes coiffes, perruques et différents couronnements, pour la captation, par des « antennes spirituelles » de la GLOIRE : ME.

C’est cette gloire qui rendra possible la transformation du « Lieu du Cœur »

Ainsi DILMUN, cet état du vide « super lumineux » peut irradier sur le monde et provoquer par sa présence un embrasement d’Amour.

Comme les enfants d’une même Mère, nous sommes unis dans ce Cœur de Lumière ».

« Comme une mère protège ses enfants au péril de sa vie, enveloppant ainsi le monde d’Amour.

« C’est cela demeurer en Dieu »

Le Féminin Créateur.

Ne confondons pas le Féminin, créateur et éveilleur du Divin dans l’homme, « activateur du cœur » et « du secret du cœur » qui fait « éclater la Gloire »

avec la femme dans l’acceptation du terme.

Le féminin ne s’oppose pas au masculin, il contient et réunit les deux aspects récepteur et émetteur.

Dès la plus haute époque sumérienne on distingue les deux forces.

Ce n’est pas une personne, c’est une énergie, une réalité profonde, symbolisée par des figures féminines dont la beauté est perçue comme une présence du divin, créant l’amour dans l’homme, éveillant en lui le désir de la pénétration métaphysique .

Remarquons que dès la plus ancienne époque sumérienne, même les noms des divinités masculines sont précédés par l’idéogramme NIN qui signifie Féminin.

Et l’idéogramme MI (femme) et NIN (féminin) sont abondamment employés dans les textes concernant les soins de l’âme et du corps où interviennent la miséricorde, la pitié, la tendresse du cœur, le secret.

Une des fonctions essentielles du Féminin est de soigner. Selon les Sumériens, la maladie est un moyen salutaire pour inciter l’homme à se transcender dans une quête d’immortalité toujours renouvelée.

La femme symbole de ce renouvellement, est celle qui dispense les soins.

La guérison physique n’est pas le but premier qui préoccupe le médecin.

Thérapeute et Prêtresse, elle agit afin d’aider son patient à trouver la Vie (c’est à dire la santé) à travers les épreuves- crises curatives- qui préparent à des re- naissances.

Il n’y a pas de mot en sumérien pour nommer la maladie, celle-ci n’est qu’un "enténèbrement », c’est à dire un manque de lumière divine.

La vie, le fluide dynamique et le sacré sont reliés.

Ils sont ZI-DUH« Jaillissement du cœur ».

Cet idéogramme apparaît chaque fois qu’il s’agit d’une guérison (Santé = vie = rétablissement du sacré).

Vie se dit ZI, (le pictogramme représente une colonne vertébrale avec trois centres.)

Le Sacré se dit ZID, dérivant du pictogramme ZI.

« Ouvre vers moi l’œil de vie »

Le mot guérison n’existe pas, on dit NAM.TIL « vivification » ou « faire circuler la vie »

Le Thérapeute vise à « réveiller le secret du cœur » et « la lumière de gloire »

Ce sont ces mouvements entre la luminosité (santé) et l’enténèbrement (maladie) qui rappellent l’évolution intérieure d’un être passant constamment de la mort à la vie réunifiée à chaque renaissance.

Source :

La Médecine Sumérienne De Marguerite Kardos-Enderlin

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