26 Juillet 2013
Le mystère du cercle solaire spirituel :
La sphère du Soleil spirituel.
Elevé dans le corps solaire sans qu’il ne sût dire comment, Dante nous exhorte à admirer l’ordonnance divine du soleil et à en sonder la profondeur.
Le dixième chant exprime son étonnement :
« Combien devait par soi-même briller tout ce dedans du soleil où j’entrais, non par couleur, mais par clarté, visible.
Même si j’appelais l’esprit l’art, l’expérience, je ne pourrais jamais le rendre imaginable ; mais on peut le croire, et espérer le voir ! ».
Paradis, chant X, 40-45
Il se tient au centre du corps solaire, entouré d’une plénitude de rayons.
Le soleil physique que nos yeux perçoivent n’est qu’une faible image comparée à ce que le poète contemple :
« Et je vis des feux fulgurants dont l’éclat éblouit, faisant de nous un centre et d’eux une couronne et plus doux de voix qui brillants à la vue. »
Paradis, chant X, 64-66
L’essence spirituelle du soleil, dispensatrice de vie, agit de manière continuellement créatrice et nourricière :
« Tel était ici, près du Père suprême, la quatrième famille que sans cesse Il nourrit, lui révélant Son souffle et comment Il engendre. »
Paradis, chant X, 49-51
Dante assiste au perpétuel engendrement né du souffle du Père.
Une incommensurable dévotion l’emplit, une dévotion d’abnégation :
« Jamais un cœur mortel ne fut si disposé à la dévotion, ni si prompt à se porter de tout son gré vers son Dieu. »
Paradis, chant X, 55-57
A suivre…