LE PARADIS. Le soleil de l'Esprit éblouit les sens. Dante, la Divine Comédie.

LE PARADIS

Le soleil de l’Esprit éblouit les sens.

Dante est sorti victorieux de l’ultime épreuve.

Il a traversé le mur du feu et abandonné sa volonté qui s’opposait à l’élévation de l’âme vers les sphères célestes.

Libéré, il répond maintenant totalement à l’appel qui toujours résonna en lui.

Béatrice, l’Ame, guidée par l’Esprit, l’emplit d’une profonde béatitude.

L’atmosphère générale du Paradis.

Dante déplore de ne pouvoir transcrire, en s’appuyant sur sa mémoire humaine, qu’une faible partie de ce qu’il vécut en esprit.

Il l’exprime dans le premier chant :

« La gloire de Celui qui régit tout par l’univers pénètre et resplendit…

Je vis ce que ne sait et que ne peut redire que celui qui, de là-haut, descend…

Notre intellect se perd en tel abîme que la mémoire derrière lui ne peut suivre. »

Paradis, chant I, 1-9

« La nouveauté des sons, l’ample lumière enflammèrent un désir, de connaître leur cause si poignant que jamais je n’en avais éprouvé de tel . »

Paradis, chant I, 82-84

Béatrice montre à Dante l’ordonnance universelle qui règle le mouvement de toutes les créatures. Elle l’invite à le suivre :

« Entre toutes les choses, il s’établit un ordre, dont la forme fait ressembler tout l’univers à Dieu…

A l’ordre dont je parle sont enclines toutes natures par diverses raisons, plus ou moins en leur principe voisines. »

Paradis, chant I, 103-114

A suivre…